Parce que l’été est synonyme de détente… Retrouvez ici tous mes feuilletons de l’été !!



Les de Chânais dans la Grande Guerre vous ont tenus en haleine tout un été…
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Les de Chânais, vous ne vous en lassez pas… Surtout quand ils sont dans leur île sous les Tropiques !
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Les de Chânais, encore… Cette fois dans leur palazzo vénitien !!
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Et pour 2022, retrouvez Emmanuel, Aubry, et faites connaissance avec toute leur communauté !
Vous ne les connaissez pas encore ? Il est encore temps de vous rattrapez et de les rencontrer ici !

Bienvenue aux Alpages épisode 2
Consigne des Défis du Samedi : Avec des « si », que peut-on faire ? Si cela vous inspire : étonnez-nous ! Amusez-vous !
Une moue dédaigneuse se peignit sur les traits aristocratiques de Maxence tandis qu’il ouvrait les volets de sa chambre sur le paysage montagnard. Des volets en bois ! Qui s’ouvraient à la main ! Bon sang, mais dans quel coin paumé était-il donc tombé ? Si seulement il n’avait pas relevé ce défi stupide, lors de cette soirée tout aussi stupide ! Il ne s’y était même pas amusé, à cette soirée ! Pour tout dire, il n’avait même pas envie d’y aller, excepté que c’était inconcevable.
Il ne pouvait tout simplement pas manquer la soirée la plus branchée de la capitale sous peine de passer pour le dernier des loosers.
Si seulement il n’avait pas bu autant ! Un peu plus sobre, il ne se serait pas mêlé de la conversation à la table derrière lui et ne se serait pas impliqué dans cette histoire abracadabrantesque.
Une histoire qui lui valait de se retrouver ici, au fin fond des Pyrénées, dans un village perdu au milieu de nulle part qui n’avait même pas un bar digne de ce nom et où il fallait ouvrir les volets à la main…
Avec un gémissement, le jeune homme se laissa tomber avec accablement sur le lit de sa chambre d’hôtel avant de se prendre la tête dans les mains. Ce n’était pas possible, il n’allait jamais tenir… La simple idée de rester tout l’été dans cet endroit où il était arrivé la veille et qu’il ne supportait déjà plus lui donnait envie de se noyer dans le lac tout proche.
Tout l’insupportait, qu’il s’agisse des gens, de la décoration champêtre du gîte qu’il avait loué – parce qu’il ne fallait pas espérer trouver un hôtel dans ce trou ! –, du paysage et même du soleil. Maxence aurait donné n’importe quoi pour se retrouver dans son appartement parisien au décor moderne tout en noir et blanc, et surtout, muni de tous les gadgets technologiques dernier cri.
Ici, il n’était même pas sûr de pouvoir envoyer ne serait-ce qu’un simple SMS…
Ce fut la faim qui finit par le tirer de son abattement. Habitué à la vie parisienne, il était arrivé avec juste ses vêtements, tard la veille au soir, et avait eu la mauvaise surprise de trouver tous les commerces fermés. Enfin, plus exactement, l’unique commerce fermé. Une espèce d’épicerie minable qui, s’il l’avait bien compris, faisait aussi café…
Une épicerie qui faisait café, du grand n’importe quoi ! Pourquoi pas aussi relais Poste tant qu’on y était ?
Et impossible de trouver un restaurant ouvert : ils semblaient tous s’être donné le mot pour avoir le même jour de fermeture ! Finalement, fatigué par la route, Maxence avait fini par aller se coucher le ventre vide et l’humeur massacrante, sans même répondre aux messages de ses « amis », qui s’enquerraient avec une fausse sollicitude du confort de ses nouveaux quartiers.
Pas habitué au calme de la campagne, il avait eu du mal à s’endormir. Sa nuit n’avait pas été reposante, ce qui, ajouté à la faim, n’améliorait pas son humeur. Une moue boudeuse aux lèvres, il finit par se lever pour aller prendre une douche rapide. Le miroir de la salle de bains lui renvoya l’image d’un jeune homme athlétique, aux cheveux bruns et aux yeux noisette, qui aurait été très beau sans le rictus dédaigneux et méprisant qu’il arborait.
Si seulement j’étais resté chez moi…
C’est avec cette pensée en tête que Maxence se retrouva dans la rue, bien décidé à ne rien apprécier et à montrer aux péquenauds du coin ce qu’était la vraie vie. Il poussa donc la porte de l’épicerie d’un air conquérant… pour piler net en découvrant la jeune femme qui se tenait derrière le comptoir. Un étrange comptoir, d’ailleurs, qui était à moitié dans la partie épicerie et à moitié dans la partie café, si tant était que les deux parties de ce curieux commerce étaient vraiment séparées, puisque des gens se baladaient au milieu des rayons avec une tasse à la main, tandis que d’autres étaient attablés, leurs sacs de courses à côté d’eux.
Mais ce qui sidérait le plus Maxence était l’épicière elle-même, ou plutôt l’arc-en-ciel qui ornait le côté gauche de ses courts cheveux châtains. Un arc-en-ciel qui lui semblait incompatible avec la jupe et le chemisier à carreaux roses et blancs qu’elle portait. C’était tellement incongru que le jeune homme en resta pétrifié, et qu’il ne s’aperçut pas tout de suite que l’épicière lui parlait.
— Youhou, il y a quelqu’un ?
Maxence sursauta en voyant soudain une main passer devant ses yeux. Il réalisa alors que l’épicière se tenait devant lui, et comprit avec retard qu’elle s’était déjà adressée à lui, probablement pour lui demander ce qu’il voulait. Pris de court, et conscient d’être la cible des regards ironiques des autres clients présents, le jeune homme grommela une question d’un ton revêche.
— On peut trouver de quoi déjeuner, dans ce trou ?
Face à lui, l’épicière haussa un sourcil avant de regarder autour d’elle avec ostentation. Puis elle se tourna à nouveau vers lui, railleuse.
— Ma foi, il me semble bien que les rayons sont tous très correctement garnis… Vous en pensez quoi, vous autres ?
La question s’adressait aux consommateurs du café, qui abondèrent aussitôt dans son sens.
— Ton épicerie, elle est toujours pleine, Clémentine !
— C’est sûr que tes rayons sont bien garnis ; t’as l’habitude de tout prévoir, toi ! renchérit un autre.
— C’est pas ici qu’on risque les pénuries, c’est sûr !
— Je suis même sûr qu’en cherchant bien, tu trouveras une potion d’amabilité pour les clients qui en ont besoin !
Maxence serra les dents devant cette dernière phrase qui lui était clairement adressée. En d’autres circonstances, il aurait fait sa fête aux rieurs – car la remarque avait déclenché une vague d’hilarité –, mais avec rien dans le ventre depuis presque vingt-quatre heures, il ne se sentait pas de mener une joute verbale. Il se contenta donc d’attraper au hasard quelques denrées sur les étagères, de payer – sans pouvoir dissimuler sa surprise en constatant que l’épicerie acceptait les cartes bancaires – en ignorant la remarque sarcastique de la dénommée Clémentine, qui avait glissé ses courses dans un sac tout en lui susurrant qu’elle y avait ajouté gratuitement une dose d’amabilité, et de quitter les lieux en claquant la porte.
Bon sang, si seulement il n’était pas allé à cette fichue soirée… !
Défi 190 du samedi 14 avril 2012
Il y a beaucoup de livre à lire et à relire ca va nous faire du bien on va ce remettre dans le bain bises à bientôt❤
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Contente que ces feuilletons te plaisent !! A bientôt !!
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oui j’adore ces feuilletons j’ai hâte
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💞💞💞
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Bon bon bon
1er texte fort intéressant et plein de petites info qui appellent une suite et un encore .
Alors ENCORE stp🙏
Clémentine nous promet un lot de facéties, et de petites piques bien tournées 🥰
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Clémentine est taquine 😋!! Suite la semaine prochaine ♥️
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Pour un début ça commence bien je suis contente
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Contente que ça te plaise ♥️
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c ‘est super de retrouver le feuilleton de l’été et cela commence bien et hâte d’avoir la suite
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Oui, ça m’a fait plaisir d’en écrire un ! Contente qu’il te plaise ♥️
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